Depuis quelques semaines, la ville de Paris est en émoi suite à des meurtres en série, visiblement causés par des vampires. Ceux qui ont pu être examinés ont permis de découvrir que quelque chose les rendait fou au point de voir leurs instincts primitifs se réveiller, les poussant ainsi à passer à l'acte. Maladie? Désir de vengeance? Nul ne sait. A moins que…
Paris, 1884
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Serein et calme, couché dans un songe éternel (Leopoldine)(uc)

Leopoldine Voclain
Leopoldine Voclain
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05/12/2022
Leopoldine Voclain"Dans le vaste néant du mépris et du bruit, dans l’océan vivant des rêves éveillés sans le moindre bonheur et sans la moindre vie, seul le grand naufrage de mes vies estimées ; Et même les êtres que j’aime, les êtres chers, me sont devenus étrangers –et je les perds." John Clare
La Servante - Dhampire - Domestique - Bonne à servir -  Françaisefeat. OC (Artist RLALA)
PersonnalitéElle s’effaçait.
Une ombre à peine au détour d’une rue, d’un couloir. Ce n’était pas tant sa beauté qui frappait, sinon l’anéantissement de celle-ci derrière une robe triste, d’un noir absolu, que tranchait un tablier blanc. Une mèche blonde, juste, s’échappait de sa coiffe pour descendre sur sa figure, étrangement bien sculptée.
C’était une bonne presque comme les autres.

Comme pour la plupart de ses semblables, et toute à sa discrétion, on ne lui prêtait aucune attention. C’était là sa seule volonté. Etre au centre de l’attention ne lui avait jamais rien attiré de plus que des ennuis, de l’envie, de la jalousie et du mépris. Elle abhorrait les regards qui s’attardaient, qui la dévisageaient, la sortaient de sa zone de confort, de son insignifiance sécuritaire. Elle en avait horreur.

Comme une aristocrate qu’elle n’était pas, mais dont elle connaissait toutes les manières bourgeoises, son monde était étriqué. Aussi étroit que les murs de la maisonnée pour laquelle elle travaillait. Rien n’avait vraiment d’importance. Ni les gens, ni leurs décors, ni leurs manies, ni leurs habitudes. Le monde lui était aussi indifférent qu’elle pouvait l’être elle-même. De fait, elle n’en connaissait pas grand-chose, sinon les mœurs froides d’une époque, et la nature des scandales qui en ponctuaient le décor.

Elle était dotée d’une grâce naturelle qui aurait fait pâlir n’importe quelle dame bien née. Une grâce qui sans doute n’avait rien à faire là. Très tôt elle avait enregistré quelle était sa place, ainsi que celles des autres. Elle s’appliquait à y demeurer avec une modestie excessive qui en devenait presque agaçante, tant sa timidité la rendait étrangement stupide. On lui reconnaissait une absence de conversation qui tenait du prodige. Cette fille n’avait d’avis sur rien, et la fantaisie lui faisait cruellement défaut. Peut-être n’y avait-il rien d’autre à attendre de ce modèle de servitude dont la vie n’était faite que de labeur.

Elle n’avait aucune ambition, car on lui avait appris très tôt qu’il n’y avait pas d’ascension pour sa race. Cela ne lui causait pas même un soupçon de révolte. Elle avait passé toute sa vie dans une forme de léthargie confortable qui l’avait rendue aussi solitaire. Son existence était dépeuplée de rires, de sourires. Son faciès était lisse de toute émotion, sauf lorsqu’elle se paralysait d’effroi. Elle avait beau donner le change, il n’en était rien : la frousse lui collait à la peau. Elle avait la frousse des humains, parce qu’ils étaient cruels, parce que certains d’entre eux faisaient des choses abominables à ceux de sa race. Cependant, elle avait une peur plus farouche encore des vampires, parce qu’ils lui étaient supérieurs, parce qu’elle avait grandi dans leur sillage.

La peur, c’était cette chose qui marchait dans ses pas, qui rythmait sa démarche, qui la faisait sursauter d’un tout, d’un rien. La peur, c’était le souvenir vivant de ses souvenirs d’horreur.


23 ans
Cinq décembre
Dhampire
Féminin

Blonde1m78SvelteHabit de bonneYeux bleusGracieuseTeint pâle


Il était une fois,...
Scholastique n’aimait aucun de ses enfants.  
Elle en avait pourtant eu cinq, tous très différents. Quatre étaient vampires. Elle les avait plus ou moins éduqués de la même manière, ponctuellement, avec cynisme et mépris. Elle était suffisamment âgée pour les avoir eu à des époques différentes, de sorte que les plus vieux géraient naturellement les plus jeunes. De nature épicurienne, elle s'en était allée voyager alors que Leopoldine n'était encore qu'une enfant, libre et sans attaches. On ne l'avait plus revue qu'à de trop rares apparitions les années suivantes. De sorte que Scholastique n'était devenue avec le temps qu'une représentation sur un gigantesque portrait fixé au mur.

Rien ne savait expliquer cette propension à se reproduire, pour faire preuve ensuite d’un profond détachement.

Leopoldine, en ce sens-là, ne bénéficiait d’aucun traitement de faveur. C’était même pire. Ses frères et sœurs la regardaient comme la matérialisation du terrible effet de cause à conséquence de la frivolité de leur mère, d’un caprice d’une vampire qui ne savait plus quoi inventer pour s’occuper l’esprit et combler l’ennui.

Les autorités compétentes retrouvèrent le corps d’un homme anonyme au fond d’une ruelle de la ville, proprement assassiné. Et dès lors on n’entendit plus jamais parler du père de Leopoldine. Son nom sombra dans l’oubli dans une indifférence générale. Et à l’enfant qui souhaitait savoir d’où elle tenait la seconde moitié de son code génétique, Esperance, sa sœur aînée, lui répondit en ces termes :

« Leopoldine, les filles comme toi n’ont pas besoin de savoir ça. Les hommes meurent, c’est commun. Toi, tu vas vivre assez longtemps comme ça. Mère a été assez gentille pour te laisser naître, maintenant tu dois nous obéir et ne plus jamais parler de cette histoire à personne. C’est déjà assez scandaleux de t’avoir comme sœur, alors ne va pas poser des questions qui ne se posent pas à des gens qui n’ont pas envie d’avoir de conversations avec toi. »

Esperance était méchante. Ses mots toujours minutieusement choisis pour faire mal et, lorsqu'elle n'y parvenait pas, la frustration et la colère prenaient la forme d'une gifle facile. Esperance prenait un soin particulier à ne jamais l'ignorer. Ses sourires sadiques parlaient toujours avant sa bouche, et son harcèlement toujours s'affichait dans l'intimité comme en public, sans que jamais aucun autre membre de la fratrie ne sourcille.

C'était un spectacle qui se regardait en silence.

Mais les mauvais traitements d'Esperance n'étaient rien à côté du profond malaise qu'elle éprouvait en présence de Sirius.

Sirius était le premier né, celui qui décidait de tout, que l'on écoutait presque religieusement et dont on ne remettait jamais en cause les décisions. Sa froideur était sans appel et son caractère taciturne tenait en respect chaque vampire qui vivait sous son toit. C'était une ombre qui imposait le silence par son seul nom, sa seule présence. Tous les autres avaient peur de lui, même Esperance. Leopoldine l'avait ressenti.

Sirius n'était pas aimable mais bienséant. Nuance. Il ne tenait pas grand monde en haute-estime, moins encore Leopoldine, mais à la différence des autres ne la détestait pas. Il ne lui adressa pas une seule fois la parole au cours de leur existence. Et leurs rares face à face se résumaient à des moments gênants, où il se contentait de la fixer d'un regard appesanti, qui la mettait nue. Elle avait la certitude viscérale qu'il la guettait.

Sirius s'était d'une certaine façon entiché. Non pas d'amour mais d'admiration. Il était admiratif de le beauté de Leopoldine. Il aimait sa grâce, la pâleur de son teint, le vide parfait de ses yeux qui à son contact se gorgeait d'effroi. Il aimait les délectables secousses de son corps lorsque, morte de peur, elle tombait au sol, ébranlée, frappée par sa soeur. Il aimait sa délicatesse brisée, sa fragilité. Il aimait la façon dont sa chevelure luisait, d'une lumière lunaire, éteinte mais si douce et si froide dans la nuit noire. Il aimait ses larmes silencieuses et ses soubresauts lorsqu'elle pleurait parce qu'on la battait, parce qu'elle avait mal, parce qu'elle avait juste envie que tout s'arrête. Il aimait comme sa beauté se détachait du lot, à la fois éphémère, à la fois intemporelle.

Sirius était hypnotisé par les rivières de sang qui éclataient sous la surface de la peau, comme autant d'ecchymoses dans un dégradé d'iris et de lilas.

En ce sens-là Sirius lui faisait peur. Peut-être parce qu'elle savait qu'il ne se moquait pas, mais qu'il contemplait la scène comme on se délecte de la vue d'une oeuvre d'art.  

La vie de Leopoldine avait le goût insipide du renfermé.

Sans amour ni passion.

« Vous pleurez encore. C'est étrange, vous faîtes toujours la même chose qu'il y a dix ans. Vous êtes plus âgée pourtant. Lequel des quatre autres vous a mise dans cet état cette fois ? Oh. Vous avez peur de moi. Quelle jeune fille stupide vous faites. Je ne vais pas vous croquer, après tout, je suis votre mère. »

Dans le crépuscule, deux yeux rouge, patients, firent leur apparition. C'était comme si la gravure de mode sur le grand portrait avait soudainement pris vie. Même sans les avoir élevés, Scholastique connaissait la nature de ses enfants. Elle les savait cruels. Parce qu'après tout, ils étaient de son sang.

« Ils ne vous aiment pas parce que vous vous comportez comme une humaine. »

Hasard ou conduite délibérément voulue, c'était vers sa cadette que ses pas la ramenaient toujours en premier. Il y avait quelque chose de frustrant chez Leopoldine. Elle n'avait que dix-huit ans mais elle exhalait déjà des relents de pitié.

« Faites vos bagages, vous êtes en train de vous recouvrir de poussière. Je vous emmène en voyage. »

Ce fut les quinze jours les plus excitants de sa maigre existence. Une saga qui s'acheva aux portes d'une grande maison de bourg dans un quartier chic de Paris. Scholastique l'y abandonna sans autre forme d'explication qu'un vous ne rentrez pas.

Ainsi commença sa vie de domestique.

La vie loin de ses frères et sœurs était étrangement paisible. Les autres domestiques étaient courtois, quoique leur lieu de travail qui était aussi leur lieu de vie était suffisamment clos pour y voir naître des chamailleries, et des rumeurs de toute sorte entendues ici ou là passaient d’une bouche à l’autre parfois sous le ton de la moquerie, parfois sous celui du scandale. Ils vivaient ensemble au sous-sol, mangeaient et dormaient ensemble dans des annexes de bonnes qui leur étaient réservées. Les journées se rythmaient sur celles des maîtres, et tout ce qui se passait en bas découlait naturellement de ce qui se passait en haut. Il y avait une forme de simplicité et d’honnêteté dans le travail, les urgences se résumaient à nettoyer l’argenterie et à recoudre les boutons de la veste de monsieur en temps et en heure.

Leopoldine aimait sa vie auprès des humains.

Elle aimait que la gouvernante lui dise que son travail était bien fait, aimait l'assiette généreuse que lui servait la cuisinière sous prétexte qu'elle la trouvait trop maigre, aimait les monologues de l'autre bonne qui partageait sa chambre et qui lui racontait tous les détails de sa vie. Elle aimait la sollicitude des valets de chambre qui se proposaient toujours de porter ses charges à sa place, alors qu'elle n'avait nullement besoin d'eux. Bien qu'elle ne se rendit jamais compte que leurs gestes n'étaient pas désintéressés, Leopoldine aimait naïvement la gentillesse à son égard.

C'était la première fois après tout qu'on la traitait bien.

Cette naïveté ne passa guère inaperçue.

Le propriétaire de la maison qui l'employait était un homme d'une quarantaine d'années. Il était encore beau et n'était pas dénué de charme non plus. Sa maturité le rendait confiant, notamment en matière de séduction. Il avait certainement aimé son épouse, mais avait fini par s'en lasser avec le temps. Il remarqua Leopoldine au bout de deux ans, et la trouva naturellement très charmante.

Il s'amusa d'abord de la faire rougir de ci de là, et de sa parfaite passivité en matière de séduction. Il se mit à lui offrir des cadeaux, quelques jolies robes à hauteur de son rang, une nouvelle paire de chaussures, un peigne en argent, quelques bracelets. Rien de très flagrant, comme elle n'était guère coquette et qu'elle ne portait jamais ce qu'il lui offrait.

Leopoldine vit ces présents comme une façon de la remercier de ses bons services, sans se demander pourquoi elle était la seule à recevoir de tels présents.

Cela dura jusqu'à ce que l'impatience prenne le pas sur un jeu de séduction à sens unique.

Avec méthode, il décida d'un après-midi calme et prétexta que les livres de la bibliothèque étaient poussiéreux et réclama que Leopoldine y consacre tout son après-midi. Ses gestes ne furent ni brusques ni précipités. Il aurait été aisé pour Leopoldine de le repousser. Mais bêtement, elle n'en fit rien. Rien lorsque les mains remontèrent ses jupons, et accueillit lascivement les lèvres sur les siennes. Il la prit sur son bureau et lui vola toutes ses premières fois.

Elle ne garda de cette après-midi que le souvenir d'une douleur vive, ainsi que d'une honte, d'une culpabilité. C'était un homme marié après tout.

Elle le laissa imposer une liaison entre eux qui dura deux ans. S'il parvenait à éveiller en elle du désir, elle n'éprouvait cependant aucun sentiment pour lui. Il combla néanmoins un manque cuisant d'affection, et remplit de sa présence le vide qu'elle ressentait alors.

Leur liaison fut néanmoins découverte et on l'accusa d'avoir corrompu un homme vertueux et marié de surcroît pour s'attirer des faveurs et des privilèges. Considérée comme une femme de peu de vertue, elle fut naturellement renvoyée et se retrouva à la rue et sans emploi à à peine vingt-deux ans.




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Derrière l'écran, je suis Celeno et j'ai un certain âge mdr. Il s'agit de mon 1er compte. J'ai connu le forum parce que j'ai cliqué sur un bouton partenaire sur un forum où j'étais même pas inscrite. Je pense être disponible à peu près tous les jours 8D. Je ne suis pas très active sur Discord en général, mais je réponds toujours à mes mp alors n'hésitez pas.

CelenoFemme dans la fleur de l'âgeDiscord (mp)

Leopoldine Voclain
Lun 5 Déc - 22:52

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